Malgré l’érosion de la rémunération des fonds en euros, l’assurance vie est toujours considérée comme le meilleur produit d’épargne.

L’idylle entre les Français et l’assurance vie continue. Selon la 19ème édition du baromètre annuel du Cercle des épargnants, présentée le 9 février 2021 et réalisée auprès 1.000 individus âgées de 18 ans et plus, 34% des sondés placent les contrats d’assurance vie parmi les meilleurs produits d’épargne. C’est même un point de pourcentage de plus par rapport à l’an dernier (33%). L’assurance vie devance ainsi le Livret A, considéré comme l’un des meilleurs placements par 30% des répondants, et le plan d’épargne logement (PEL), cité par 22% des déclarants.

Un attrait encore vif

Plus de deux personnes interrogées sur dix (21% exactement) estiment que l’assurance vie est LE meilleur produit d’épargne, tous placements confondus. Le Livret A et le PEL se classent à la deuxième et troisième place, avec respectivement 19% et 12% de citations. Suivent ensuite l’épargne salariale (intéressement, participation, plan d’épargne entreprise) qui recueille 7% des suffrages, le nouveau plan d’épargne retraite (PER) avec 4% des déclarations, le plan d’épargne en actions (PEA) et le compte-titres, à égalité à 3%. À peine 2% des sondés jugent les livrets bancaires fiscalisés comme étant les meilleurs produits d’épargne. Le pourcentage tombe à 1% pour le plan d’épargne retraite populaire (Perp) et le plan d’épargne pour la retraite collectif (Perco).

Non seulement les Français considèrent l’assurance vie comme le meilleur placement, mais son pouvoir d’attraction demeure toujours aussi vif. Toujours d’après le baromètre du Cercle des épargnants, 12% des sondés qui ne possèdent pas un produit d’épargne prévoient d’ouvrir ce type de contrat. En comparaison, seulement 7% des non-épargnants comptent souscrire un PEL et 3%, un Livret A. La baisse continue des fonds en euros, sous l’effet de la chute des taux d’intérêt, ne semble donc pas entacher l’intérêt pour l’assurance vie.

De nombreux avantages

Le placement présente, il est vrai, de nombreux atouts. Il est possible d’effectuer des versements et des retraits (appelés « rachats ») du montant que l’on veut et quand on le souhaite. L’assurance vie n’est pas plafonnée, contrairement au Livret A (cumul des versements limité à 22.950 euros), au PEL (61.200 euros) ou au PEA (150.000 euros).

En outre, l’assurance vie offre de nombreux avantages fiscaux. À partir de huit ans de détention, les gains (intérêts, plus-values) issus des rachats sont exonérés d’impôt sur le revenu dans la limite de 4.600 euros par an pour un célibataire ou de 9.200 euros par an pour un couple marié ou pacsé déclarant ses revenus en commun. Au décès du souscripteur, les fonds logés dans le contrat sont versés aux bénéficiaires désignés en franchise d’impôt à hauteur de 152.500 euros par bénéficiaire, si les capitaux proviennent de primes cotisées avant les 70 ans du défunt.

 

Source : https://www.cercledesepargnants.com/wp-content/uploads/2021/02/Barometre2021VFLes-Franc%CC%A7ais-e%CC%81pargne-et-retraiteCercledesEpargnants-Diffusion.pdf